Le monologue d’Otis – Edouard Baer

Vous savez, je ne crois pas qu’il y ait de bonnes ou de mauvaises situations… Enfin si je devais résumer ma vie aujourd’hui avec vous, je dirais que c’est d’abord des rencontres, des gens qui m’ont tendu la main peut-être à un moment où je ne pouvais pas, où j’étais seul chez moi.
C’est assez curieux de se dire que les hasards, les rencontres, forgent une destinée. Parce que quand on a le goût de la chose, le goût de la chose bien faite, le beau geste, parfois on ne trouve pas l’interlocuteur en face, je dirais, le miroir qui vous aide à avancer…
Or, ce n’est pas mon cas comme je le disais là, puisqu’au contraire j’ai pu, et je dis MERCI à la vie. Je chante la vie, je danse la vie, je ne suis qu’Amour. Et finalement, quand beaucoup de gens me disent : « Mais comment fais tu pour avoir cette humanité ? » Hé bien, je leur répond très simplement que c’est le goût de l’amour, ce goût donc qui m’a poussé aujourd’hui à entreprendre une construction mécanique, mais.. qui sait ? Demain peut-être, je me mettrais simplement au service de la communauté et à faire le don, le don de soi

Edouard Baer (1966-)

Et si on appliquait cette citation dans nos vies ? Le monde ne serait-il pas plus heureux ?

A

Merci Clément pour cette citation, écrite sur un bout de papier en formation :-). Je ne dirais qu’une chose : Enchantée !

Inconnu 1 (pour le moment)

Voilà une citation dont je ne connais pas l’auteur. Si jamais vous savez qui c’est n’hésitez pas à me le dire dans les commentaires ou envoyez moi un mail.

« On ne reconnait pas les instants marquants de nos vies au moment où on est en train de les vivre. On s’habitue à tout, les choses, les idées, les gens, mais on ne se rend pas compte de notre chance parfois. C’est seulement lorsqu’on risque de perdre quelque chose qu’on se rend à compte à quel point on y tient, à quel point on en a besoin, à quel point on l’aime. »

Merci Emeline pour cette citation.

Maître Eckhart

« Les gens ne devraient pas toujours tant réfléchir à ce qu’ils doivent faire, ils devraient plutôt penser à ce qu’ils doivent être. S’ils étaient seulement bons et conformes à leur nature, leurs œuvres pourraient briller d’une vive clarté.  »

Maître Eckhart von Hochheim (1260-1327)

Merci Nicolas pour cette citation.