Ce soir, j’ai trouvé un sujet sur lequel écrire donc sans plus attendre, je m’y mets.
Je me suis posée une question bête, simple et pourtant un peu importante quand même.
Si je meurs demain, comment aimerai-je que l’on se souvienne de moi ?
Un peu glauque, vous allez me dire. Mais dans un certain sens, il faudrait quand même qu’on se pose la question au moins une fois dans sa vie. Celle-ci et si je meurs demain, qu’est-ce que j’aurai souhaité faire avant. Un exemple, si on ne rêve que de voyager ou de voir ses amis et qu’on reste cloîtré chez soi, il y a comme un petit problème (je me soigne de ce coté-là 😀 ). ça permet également de relativiser un petit peu ce qu’il nous arrive (pas tout hein, ne me faîtes pas dire ce que je ne dis pas).
Tout d’abord, je vais vous rassurer un petit peu. Je n’ai nullement l’intention de mourir demain. Si c’était le cas, ça m’embêterait vraiment beaucoup parce qu’il y a pas mal de choses que je n’ai pas encore faite, dite et que j’ai un week-end super cool de prévu prochainement que je ne louperai pour rien au monde ! Il faudrait que je dise « des week-ends » parce que ce serait plus juste.
Donc, revenons au sujet, si je meurs demain, comment aimerai-je que l’on se souvienne de moi ?
Il y a quelques années (un petit paquet d’année même), j’ai trouvé la phrase suivante :
« Fais en sorte que chacun soit plus heureux après t’avoir rencontré. »
Cette phrase est toute simple et pourtant… C’est pas si simple que ça. On connaît plein de gens avec qui on ne se sent pas forcément super à l’aise, on connaît sûrement tous des gens qui moins on les côtoie, mieux on se porte (allez, au moins une personne !) et j’en passe. Et pourtant, si on essayait de tous faire un petit effort, on s’en porterai pas plus mal.
Il paraît que je souris beaucoup (et que je fais la gueule quand je réfléchis ^^). Il y a déjà quelques personnes qui me l’ont dit de vive voix, par sms ou à l’aide de sopalin (une des plus jolies déclarations d’amitié/fraternité que j’ai jamais eu by the way), que ce soit en m’ayant appelé Miss Sourire ou en me disant « n’oublie pas ton sourire » ou en me confirmant qu’effectivement je souriais beaucoup.
Toutes ces personnes-là, je ne les côtoie pas tous les jours et parfois, je me dis qu’elles doivent avoir une image complètement faussée de moi parce que je fais quand même la gueule de temps en temps, parfois plus que d’autres.
D’un autre côté, je me dis que quand je vois ces personnes là, je suis heureuse, parce que je les vois, parce que je peux discuter avec elles, parce que je peux partager du temps, des souvenirs avec elles, que je me réjouis d’apprendre à mieux les connaître. Si je souris, ça permet à cette joie / ce bonheur de rayonner et ça aide également à la propager.
Cette phrase « Fais en sorte que chacun soit plus heureux après t’avoir rencontré. », je l’ai oubliée un peu avant de la retrouver il y a quelques temps. Et pourtant, je pense qu’elle est restée gravée quelque part en moi. Je l’ai adoptée. Je ne le fais pas consciemment mais si j’arrive à dérider un peu les gens autour de moi, ça me va. Je ne suis pas sûre que chacun soit plus heureux après m’avoir rencontré. Je suis même sûre que ça ne fait ni chaud ni froid à beaucoup de gens de me rencontrer et puis ce serait des responsabilités beaucoup trop grande que de devoir faire en sorte qu’absolument toutes les personnes soient plus heureuses après nous avoir rencontrés mais bon, un bonjour et un sourire, ça peut déjà faire pas mal de choses, c’est un bon début.
En conclusion, qui n’en est pas vraiment une puisque j’ai un peu divagué à gauche à droite, je dirai que si je mourrais demain, j’aimerai qu’on se souvienne de moi comme d’une personne qui souriait souvent ou au moins, d’une personne gentille, parce que j’espère que c’est le cas.
Promis, un jour, je vous ferai des vrais articles avec un semblant d’intro, de développement et de conclusion.
En attendant, je vous souhaite une bonne soirée. Faites attention à vous.