Un retour ?

Cela fait bien longtemps que je n’ai pas écrit, pas écrit « publiquement » en tout cas. Bien longtemps que je n’ai pas partagé mes écrits, que je n’ai pas slamé et déclamé mon slam à voix haute. Bien longtemps que je n’ai pas réfléchi aux sens que je voulais que mes mots prennent, à leur agencement, à leur continuité dans mes phrases.

J’ai l’impression de ne pas savoir quoi dire, de ne pas savoir quelle route prendre. Des idées j’en ai, je pense en avoir. Des routes j’en vois, j’en entrevois. Quelles qu’elles soient, je ne sais pas où elles vont me mener. Quoi qu’on fasse, on ne sait jamais où ça va nous mener. Et pourtant, tout cet inconnu nous permet d’avancer.

Parfois, en écoutant les textes des autres, qu’ils soient chantés, déclamés ou quand je les lis dans ma tête, cela me redonne envie d’écrire, d’être poète moi aussi. Envie de pouvoir créer quelque chose de beau avec ces mots, mes mots.

Et puis, je ne prends pas le temps. Parce qu’écrire demande de la réflexion, demande du temps où on ne se dédie qu’à ça, pour faire un premier jet, un deuxième jet, pour parfaire, pour peaufiner, pour embellir, rajouter une virgule, enlever un point. Et ce temps, il faut savoir, pouvoir, vouloir le prendre.

Je ne sais pas où je veux aller ces quelques mots. Peut-être que j’écrirais à nouveau demain, peut-être que ce ne sera que dans deux ans, peut-être jamais. Nous verrons bien.

Prenez soin de vous.

A

 

Match de la Rentrée Littéraire : Ces instants-là

Cette année, j’ai à nouveau pu participer au match de la rentrée littéraire grâce à PriceMinister.

J’ai voulu me dépayser un peu et j’ai ainsi choisi le livre Ces instants-là d’Herbjørg Wassmo, une auteure norvégienne.

Voici le synopsis:
« Elle grandit dans le nord de la Norvège, entre une mère insaisissable mais présente, une petite sœur qu’elle protège, un père qu’elle méprise avant de le haïr. Elle n’est pas coupable du mal qu’il lui fait.
Puis elle aime le rock, la danse, les mains de l’électricien. Elle surnage face à la honte, part à la ville étudier. Son père est loin, c’est bien, mais son jeune fils aussi est loin.
Elle lit, et brave son silence dans l’écriture. Elle se marie, publie, devient écrivain. Se bat pour sa liberté et son droit à vivre comme elle le souhaite. »

Étrange !
C’est le mot qui m’est le plus revenu pendant ma lecture. Je ne sais pas si j’ai aimé ou pas. Je pense que c’est à la fois un chef d’œuvre et à la fois une œuvre très bizarre.
Ce livre, je l’ai trouvé presque aussi étrange que de la littérature japonaise (c’est dire!!).
Et même si je ne sais pas si je l’ai aimé, je sais que je ne l’ai pas pas aimé.
Ce livre me fait me demander ce qu’est la réalité et ce qui ne l’est pas et en même temps, je me pose la question de tous ces instants qui nous marquent. Pour des raisons et puis pour d’autres.

Je mettrai ainsi un 15/20 à ce livre. Pour m’avoir complètement dépaysé ! ☺

The normal heart – HBO

Bonsoir,

ça va ? Vous avez la banane ?

Cela fait longtemps que je ne suis pas venue par ici, non pas parce que je n’avais pas d’idées mais parce que je n’avais pas le temps ou que ça buggait… Enfin bref.

Si vous me lisez un tout petit peu, vous vous êtes peut-être aperçue que j’aime souvent ce que produit HBO (la chaîne américaine qui diffuse Game of Thrones en ce moment mais qui a également diffusé Six Feet Under ou Sex and the City par le passé).

J’ai découvert il y a peu qu’ils avaient diffusé un film sur les débuts du SIDA et en particulier sur le début de la « bataille » contre celui-ci au printemps. Ce film s’intitule The normal heart et possède entre autre un très beau casting avec Mark Ruffalo (que l’on a pu voir cet été dans Begin Again ou New York Melody), Jim Parsons (l’incontournable Sheldon Cooper dans Big Bang Theory) et Julia Roberts (que l’on ne présente plus).

Ce film raconte comment la communauté gay de New York a vécu l’arrivée du SIDA tout d’abord en pensant que c’était impossible d’autant plus que le gouvernement n’en parlait pas et que rien n’était connu de ce virus et ensuite comment ils ont commencé à se battre afin d’informer l’ensemble de la communauté mais aussi l’opinion publique.

Je ne vous le cache pas, ce film est triste. On ressent la même douleur et la même tristesse quand on se rend compte que de plus en plus de personnes meurent et cela à cause de cette maladie. La manière dont le personnage joué par Jim Parsons traite chaque nouvelle mort qui lui est annoncé peut paraître totalement insensible mais je la trouve vraiment très belle. Ce moment-là (est un des moments qui) m’a fait pleuré à la fin du film.

J’ai l’impression d’être toujours aussi nulle quand j’essaye de vous présenter des films qui m’ont plu mais si vous ne devez retenir qu’une seule chose, c’est qu’il faut le voir parce que les acteurs jouent très bien et que le sujet est (selon moi) bien traité.

 

Remarque technique : Je l’ai regardé en streaming en VO. Je ne suis pas sûre qu’il existe une version VOSTFR mais bon, cherchez et vous trouverez peut-être et sinon, tant pis, vous serez obligés de le regarder en VO 😉

Sur ce, je vous souhaite à tous une agréable soirée et… n’oubliez pas, sortez couverts !

Être nul part

J’aime bien ma vie, j’aime bien mes amis, j’aime qu’ils ne soient pas tous au même endroit. Ça permet de voyager un petit peu.

L’avantage c’est que j’ai une vie un peu partout, l’inconvénient c’est que ma vie est un peu nulle part. Alors certains soirs, ça me rend un petit peu triste.

[j’aime ma vie, je ne l’échangerais pas !]

Nouveau départ nouvel article ?

À l’avant-veille de mon départ, je pense… 4 mois ce n’est pas long, 4 mois c’est parfois même très court. Il m’arrive souvent de ne pas voir des amis pendant 4 mois voire plus et ce n’est pas si grave mais ces derniers temps, (vive les forfaits avec appels illimités) j’avais pris l’habitude de ne pas hésiter à appeler quand j’avais envie de prendre des nouvelles ou de discuter et là, je vais me retrouver sans internet au milieu de gens que je ne connais pas, au milieu d’une ville que je ne connais pas, dans un autre pays et ça me fait un peu peur. (C’est la grande peureuse en moi qui parle.)
Je sais que ça passera vite, que ce sera chouette. Mais je me demande ce qu’il va se passer pendant que je ne serai pas là. Je me demande comment ça va être tout en sachant que même si j’y réfléchis beaucoup, ce ne sera pas comment je me l’aurais imaginé.
J’espère que certains amis pourront me voir, j’espère aussi que j’aurai un peu de place pour les héberger.
J’espère que tout se passera bien.
J’espère que ça ira, que j’aurai internet bientôt.
J’espère que ça passera vite.

4 mois ce n’est pas long. 4 mois cet tout bientôt.

Et je sais que j’ai mis vachement trop de fringues dans ma valise !

Parenthèse

J’ai fait une parenthèse même si c’est faux parce que pour le moment, je n’ai pas fermée cette parenthèse et que tant que je penserai à mon week-end, la parenthèse ne se fermera pas.

J’ai passé un super week-end.

Je veux y retourner. (Puisque ce n’est pas bien de vouloir, j’aimerai beaucoup beaucoup beaucoup y retourner 🙂 )

Exprimer des sentiments

Je me suis posée une question aujourd’hui : nous avons plein de gens à qui nous tenons, alors pourquoi nous ne leur disons pas ?

On ne sait jamais ce qu’il va arriver. On passe toujours plus ou moins de temps avec les personnes que l’on aime bien et on se dit aussi qu’il faudrait qu’on prenne plus de nouvelles et pourtant, j’ai l’impression qu’on ne dit jamais à quel point on tient à elles, qu’elles sont importantes pour nous, qu’on les aime.

Pourquoi ?
Avons-nous peur que ce ne soit pas aussi réciproque qu’on le pense ?
Pourquoi sommes-nous toujours aussi timides quand il s’agit de sentiments ?

J’ai décidé de me lancer:
Je vous aime parce que vous êtes des belles personnes.
Je vous aime parce que vous me donnez le sourire.
Je vous aime parce que vous me permettez de voir le monde de plein de manières différentes.
Je vous aime parce que je découvre plein de choses avec vous.
Je vous aime et nos discussions sans fin.
Je vous aime et vos sourires aussi.
Je vous aime tout simplement parce qu’on doit avoir des atomes crochus 😉

(Et c’est là que je me rends compte que toutes les personnes que je connais rentrent presque dans toutes les catégories ! Phrase sans aucun sens…)

Je vous aime et un jour, je vous le dirai en vrai.

En attendant, pluie de cœurs et de bonne humeur sur vous ! (Et sur toi aussi 🙂 )

Être souvenu

Ce soir, j’ai trouvé un sujet sur lequel écrire donc sans plus attendre, je m’y mets.

Je me suis posée une question bête, simple et pourtant un peu importante quand même.

Si je meurs demain, comment aimerai-je que l’on se souvienne de moi ?

Un peu glauque, vous allez me dire. Mais dans un certain sens, il faudrait quand même qu’on se pose la question au moins une fois dans sa vie. Celle-ci et si je meurs demain, qu’est-ce que j’aurai souhaité faire avant. Un exemple, si on ne rêve que de voyager ou de voir ses amis et qu’on reste cloîtré chez soi, il y a comme un petit problème (je me soigne de ce coté-là 😀 ). ça permet également de relativiser un petit peu ce qu’il nous arrive (pas tout hein, ne me faîtes pas dire ce que je ne dis pas).

Tout d’abord, je vais vous rassurer un petit peu. Je n’ai nullement l’intention de mourir demain. Si c’était le cas, ça m’embêterait vraiment beaucoup parce qu’il y a pas mal de choses que je n’ai pas encore faite, dite et que j’ai un week-end super cool de prévu prochainement que je ne louperai pour rien au monde ! Il faudrait que je dise « des week-ends » parce que ce serait plus juste.

Donc, revenons au sujet, si je meurs demain, comment aimerai-je que l’on se souvienne de moi ?

Il y a quelques années (un petit paquet d’année même), j’ai trouvé la phrase suivante :

« Fais en sorte que chacun soit plus heureux après t’avoir rencontré. »

Cette phrase est toute simple et pourtant… C’est pas si simple que ça. On connaît plein de gens avec qui on ne se sent pas forcément super à l’aise, on connaît sûrement tous des gens qui moins on les côtoie, mieux on se porte (allez, au moins une personne !) et j’en passe. Et pourtant, si on essayait de tous faire un petit effort, on s’en porterai pas plus mal.

Il paraît que je souris beaucoup (et que je fais la gueule quand je réfléchis ^^). Il y a déjà quelques personnes qui me l’ont dit de vive voix, par sms ou à l’aide de sopalin (une des plus jolies déclarations d’amitié/fraternité que j’ai jamais eu by the way), que ce soit en m’ayant appelé Miss Sourire ou en me disant « n’oublie pas ton sourire » ou en me confirmant qu’effectivement je souriais beaucoup.

Toutes ces personnes-là, je ne les côtoie pas tous les jours et parfois, je me dis qu’elles doivent avoir une image complètement faussée de moi parce que je fais quand même la gueule de temps en temps, parfois plus que d’autres.

D’un autre côté, je me dis que quand je vois ces personnes là, je suis heureuse, parce que je les vois, parce que je peux discuter avec elles, parce que je peux partager du temps, des souvenirs avec elles, que je me réjouis d’apprendre à mieux les connaître. Si je souris, ça permet à cette joie / ce bonheur de rayonner et ça aide également à la propager.

Cette phrase « Fais en sorte que chacun soit plus heureux après t’avoir rencontré. », je l’ai oubliée un peu avant de la retrouver il y a quelques temps. Et pourtant, je pense qu’elle est restée gravée quelque part en moi. Je l’ai adoptée. Je ne le fais pas consciemment mais si j’arrive à dérider un peu les gens autour de moi, ça me va. Je ne suis pas sûre que chacun soit plus heureux après m’avoir rencontré. Je suis même sûre que ça ne fait ni chaud ni froid à beaucoup de gens de me rencontrer et puis ce serait des responsabilités beaucoup trop grande que de devoir faire en sorte qu’absolument toutes les personnes soient plus heureuses après nous avoir rencontrés mais bon, un bonjour et un sourire, ça peut déjà faire pas mal de choses, c’est un bon début.

En conclusion, qui n’en est pas vraiment une puisque j’ai un peu divagué à gauche à droite, je dirai que si je mourrais demain, j’aimerai qu’on se souvienne de moi comme d’une personne qui souriait souvent ou au moins, d’une personne gentille, parce que j’espère que c’est le cas.

Promis, un jour, je vous ferai des vrais articles avec un semblant d’intro, de développement et de conclusion.

En attendant, je vous souhaite une bonne soirée. Faites attention à vous.

Sucre en poudre

Envie d’écrire quelque chose de beau. Envie d’écrire quelque chose de structuré.
Envie de trouver un thème, un sujet sur lequel écrire.

En attendant, j’aime ma vie et je suis heureuse. J’aime toutes ces petites choses qui saupoudrent le quotidien, qui l’adoucissent et qui lui donnent toute cette saveur.

Je n’ai pas envie que ça s’arrête et je compte bien faire que ça continue. 🙂

En coup de vent 5

La vie est belle.

Faires des rencontres, prendre le temps d’apprendre à connaître des gens que l’on connait.

Faire des projets, creuser des idées de projets.

Organiser des mini-voyages, avoir le sourire, être bien, prendre des billets de train.

Avoir hâte de vivre ce que l’on a prévu mais espérer secrètement que ça n’arrive pas trop vite pour éviter que ça passe à toute vitesse. 😉

Tenir le coup en se remémorant tous les bons souvenirs de ces dernières semaines.

Trouver que finalement avoir 21 ans, c’est aussi bien que ce qu’on avait imaginé et parfois même mieux.

Sourire parce que la vie est belle.

(Et faire la gueule quand j’ai l’impression de me faire rouler…)

Je vous envoie à tous des bonnes ondes et un peu de ma bonne humeur 🙂

1984 ou bien viens je te force à penser droit

Je viens de me poser une question.
Contexte: je suis en train de lire 1984 et j’arrive à la fin.

Ce n’est peut-être que moi mais je croise plein de gens qui ont envie de changer le monde ou en tout cas de ne pas vivre comme on leur impose ou de se libérer de tout ça. C’est peut être parce que je suis plus sensible à ça que je le perçois plus aussi.

Pourtant quand on grandit/vieillit, on a tendance à s’assagir, à se résigne. Pourquoi ? Est-ce parce qu’on a plus la fougue de notre jeunesse, qu’on a moins envie de se battre, qu’on est fatigué d’aller à contre-courant ?
Est-ce parce que la société nous lave le cerveau et nous montre le chemin à suivre en montrant du doigts les vilains petits canards qui ne respectent pas le rythme métro-boulot-dodo ou qui ne respectent pas les traditions ?
Il y a-t-il d’autres raisons ? (Sûrement!)

Ma réflexion n’est pas terminée, elle vient tout juste de commencer. Je vous remercie pour toutes les pistes que vous pouvez m’apporter 🙂

Hÿvää yötä !

Le ballet des voitures

En ce moment, j’ai pas mal de route le matin et le soir.
Le matin, je ne suis pas forcément assez réveillée pour voir de la beauté partout à moins que ce soit flagrant. Tel un magnifique (mais vraiment, un des plus beaux qu’il m’ait été donné de voir) arc en ciel ou bien des jolies couleurs dans le ciel quand le soleil se lève.

Le soir en revanche, mon œil est un peu plus aiguisé et là, je prends le temps d’admirer les choses simples quand on roule. Je vois la beauté du ballet des voitures qui roulent, dont les couleurs se mélangent au fil des entrées et sorties d’autoroutes, la grâce que quelque chose de mécanique (et de polluant, ahem) peut avoir.
Vous ferez attention la prochaine fois et vous me direz aussi si vous êtes d’accord avec moi.
Quand des voitures se doublent (en toute sécurité), qu’elles passent de la voie de gauche à celle de droite et inversement, ça me fait penser à du ballet, à une danse. Je m’imagine parfois la scène vu d’en haut et je pense que ça doit être beau. À mon niveau, ça l’est déjà.

Je ne suis pas sûre d’avoir très bien pu expliquer mon ressenti cette fois-ci, mais j’espère que vous m’avez compris.

Passez une bonne nuit.
A

La virtualité des relations

Aujourd’hui les moyens de communiquer avec d’autres sont multiples. On peut s’écrire par lettre, SMS, mail, sur les réseaux sociaux, … On peut s’appeler par internet, par le téléphone fixe, le téléphone mobile… On peut se voir en vrai ou grâce aux webcams.

Tous ces moyens, parfois si nombreux qu’on s’y perd, nous permettent de communiquer. Cela nous permet de nous rapprocher de personnes, d’apprendre à connaître des personnes que nous aurions pu « louper ».

Est-ce que le fait de ne pas voir les personnes régulièrement altère les relations et les rendent virtuelles ?
De la même manière, est-ce que voir une personne tous les jours rend la relation que l’on a avec elle plus réelle ?

Je conçois que de ne pas voir des personnes souvent facilite le fait de les perdre de vue si on ne fait pas assez d’efforts. Mais de la même manière, j’ai des amis dont je suis proche que je n’ai jamais vu plus de trois ou quatre fois par an jusqu’à dernièrement. Pourtant je considère quand même certaines de ces personnes comme des amis proches.

Discuter avec des personnes, quel que soit le moyen utilisé, est quand même un partage et une rencontre.
J’ai un ami que j’ai vu deux fois dans ma vie pour le moment et pourtant on prend de nos nouvelles plus ou moins régulièrement. Pendant toute une période, on a discuté ensemble sur un réseau social connu. Ça nous a permis de nous connaître et d’échanger nos visions sur le monde, choses qu’on a pas l’occasion de faire tous les jours avec tout le monde non plus. Je ne connais donc pas forcément cette personne dans la vie de tous les jours mais cela ne veut pas dire que je ne la connais pas.

Rares sont les rencontres que j’ai faire ces dernières années où je côtoie les personnes tous les jours. Celles que je vois plus que quelques fois par an sont encore plus rares. Pourtant (et c’est peut-être parce qu’on ne s’est jamais vraiment vu souvent) on arrive à garder contact. Parfois un peu plus, parfois un peu moins, mais on y arrive. Et c’est d’autant plus chouette quand on se revoit. 🙂

Et vous, quel est votre avis sur la question ? Qu’est-ce qui rend une relation réelle par opposition à virtuelle pour vous ? Avez-vous des amis proches que vous ne voyez quasiment pas sans que cela change quelque chose ?

Cela me ferait vraiment plaisir de savoir ce que vous en pensez. 🙂

Envie d’écrire

Envie d’écrire.

Je ne sais pas par où commencer ni par quoi commencer. Il se passe tellement de choses et si peu en même temps.

Le temps défile sans s’arrêter. Fidèle à lui même. J’attends qu’il passe et je cours après en même temps. Je panique quand je vois à quelle vitesse il passe.

Je me sens bien et j’ai envie de le ralentir quand je suis dans cette ville où je suis bien. Cette ville où j’habiterai peut-être un jour.

Envie d’avancer, envie de marcher droit devant moi en suivant le soleil qui se lève, qui se couche. Envie de faire des tours sur moi même en sentant le vent ébouriffer mon visage. Envie de voir les étoiles et de me perdre dedans.

Envie de tellement de choses et de si peu de choses en même temps.
Envie de vous voir et d’avoir de vos nouvelles.

Envie de prendre un peu de temps pour écrire.

Se retrouver au début.

Parcours fléché

Hello les bichons !

Vous vous souvenez la semaine dernière quand je vous parlais de rencontres ? De personnes qu’on ne croisera peut-être plus jamais mais qui sont là à un moment de la vie comme une flèche pointée dans une direction ?
Je crois que je viens de recroiser une de ces flèches, un panneau de direction.
5 minutes. Peut-être moins.
Un des covoits d’un ami.

Comme je trouve que ce qu’il a dit était beau, je l’écris ici. Pour le partager avec vous, pour ne pas l’oublier aussi.
Il fait le tour du monde. Depuis 9 ans. Il nous a dit que tout le monde pouvait vivre sa vie. Que certains rêvent d’une vie de famille. D’autres de grosses voitures. Lui rêve de faire le tour du monde. Alors il le fait. Il pense très fort à ce qu’il a envie de faire, à ce qu’il aime faire et tout vient à lui. Il attire les personnes, les situations, les projets peut-être aussi.

Je trouve ça beau. C’est une belle leçon de vie. Il suffit de se détacher pour commencer à vivre la vie dont on rêve. Ce qu’il nous a dit aussi, c’est qu’il rêve et que tout se passe exactement comme il l’a rêvé ensuite.

Sur ces belles paroles, je vous laisse. Il faut que je rêve un petit peu pour pouvoir commencer à vivre ma vie, que je construise mon cocon pour devenir un papillon et voler avec mes propres ailes, là où le vent m’emmène.

Si quelque chose me revient, je le rajouterai ici.

Home

Ce week-end, j’ai réalisé quelque chose. Tout bête certes mais je n’y avais jamais pensé comme ça.

Quand je suis chez moi, si je vais au nord pendant une demi-heure à pied, je suis dans un champ.
Si je vais au sud pendant une demi-heure à pied, je suis dans un champ.
Si je vais à l’est pendant une demi-heure à pied, je suis dans un champ.
Si je vais à l’ouest pendant une demi-heure à pied, je sors d’un village et j’arrive à un champ.

Vous allez rire, mais ça m’a fait un choc. Et pourtant, ça fait un bout de temps que j’aurais dû m’en rendre compte.

La fine limite entre se rendre compte de quelque chose et réaliser quelque chose.

Et le ciel se colore…

Depuis la semaine dernière, je roule en même temps que le soleil se lève ou que le soleil se couche. Malheureusement, c’est toujours dans la direction opposée donc c’est pas très pratique.
Mais quand je vois un bout de ces levers ou couchers de soleil magnifique, je pense à ces personnes avec qui j’aurai aimé partager ce moment. Je pense très très fort à elles et je me dis qu’elles le sentiront peut-être.
Je ne suis pas sûre que ce soit vraiment efficace mais je me dis aussi que ça ne peut pas faire de mal.
Je suis peut-être trop rêveuse mais parfois, ça fait du bien. (Et je continuerai de faire waouw en regardant la beauté de ce phénomène !)